Le sérum de vérité

Le sérum de vérité, dont le but est d’obtenir des informations « par la force » d’une personne qui refuse de les donner, existe sous plusieurs formes.

Le terme général est d’ailleurs « psychotropes », qui sont des substances qui agissent sur le psychisme. Au fur et à mesure des progrès scientifiques, celles-ci ont évolué et au fil des années, l’éthanol, la scopolamine, le cannabis, des hallucinogènes ou encore des opiacés ont fait partie de la panoplie.

Le plus connu de monsieur-tout-le-monde est certainement le «pentothal » (nom scientifique « thiopental sodique »), un barbiturique dont l’action est très rapide.

Et aussi étrange que cela pourrait paraître à première vue, l’alcool, méthode plus populaire, serait également utilisé.

Ces substances, à l’effet « magique » dans les œuvres de fiction, n’ont en réalité par l’efficacité recherchée : l’information obtenue par ce moyen est, dans la plupart des cas, non fiable car les personnes interrogées mêlent faits réels et imaginaires.

Elles ont été (et le sont probablement toujours) utilisées principalement par les services spéciaux ou militaires.

Dans les fictions littéraires ou cinématographiques, que ce soit au grand ou au petit écran, le penthotal a fait le bonheur des écrivains et des scénaristes. Voyez plutôt :

Les feux de l’amour – 1996 – épisode 5921 Mari Jo Mason administre à Christine Blair une dose de sérum de vérité afin de découvrir où la jeune femme a caché les éléments compromettants que Victor Newman lui a transmis.

 

Dans 24 heures chrono, Jack Bauer utilise de la iocine penthotal pour mener ses interrogatoires.
	Dans l’épisode 8 de la première saison de Chuck, un agent secret utilise le sérum Penthotal pour tenter de retrouver des codes nucléaires qu'il aurait perdu.
Alias (saison 1, épisode 21), le journaliste (Will) se fait injecter du penthotal lors d’un interrogatoire.
	Et même dans Lhost (saison 5, épisode 10), Sayid est torturé par un membre de la Dharma Initiative avec une drogue non connue qui fonctionne comme un sérum de vérité.
Citons encore Prison Break (saison 4) : un agent du 'Cartel' fait usage d'un sérum sur son prisonnier lors d'un interrogatoire.

 

 

 

 

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