27 mai 2010

Interview d'Odile Vuillemin

Dans la première saison de Profilage, Chloé Saint-Laurent rejoignait l'équipe du commandant Pérac. Cette brillante psychologue, spécialisée en criminologie, avait des difficultés à s'intégrer au sein de la brigade. La comédienne Odile Vuillemin retrouve avec enthousiasme ce personnage décalé et lève le voile sur l'intrigue principale de cette deuxième saison dès le Jeudi 27 mai à 20:45 sur TF1.

Dans quel état d'esprit retrouvez-vous le personnage de Chloé Saint-Laurent ?
Je suis très heureuse. J'aime son côté totalement décalé. Chloé est un personnage à part car elle adopte certains comportements à la limite de l'autisme. Dans notre société, nous avons tendance à mettre de côté les personnes différentes qui ne rentrent pas dans le moule. Je ne voulais pas en faire une super héroïne mais montrer que, malgré ses excentricités, elle pouvait réussir.  
 
Vous avez fait des études de psychologie, cela vous aide-t-il dans votre interprétation ?
Mes cours de psychologie et de sociologie m'ont donné une vision différente du monde. Je me suis mise à éprouver davantage de compassion pour les autres. Je suis devenue plus indulgente et plus perspicace. Ces aptitudes m'ont permis de mieux comprendre les comportements de Chloé face à certaines situations et d'adopter la bonne attitude.
 
Que lui réserve cette deuxième saison ?
Le commandant Pérac enquête sur elle. Ces investigations l'angoissent et la renvoient à de douloureux souvenirs qu'elle ne veut pas révéler. Chloé finit par lui confier son secret et le comportement de Pérac va changer. Il va devenir plus prévenant. Cette nouvelle attitude gênera Chloé. Elle refusera sa compassion. Elle réussit cependant à mieux s'intégrer au sein de la brigade et à travailler davantage en équipe. Ses collègues se sont habitués à ses réactions déconcertantes et posent sur elle un regard plus attendri.
 
Comment se sont passées les retrouvailles avec l'équipe ?
Très bien. Eric Summer avait réuni une équipe technique extraordinaire. Nous étions très soudés et nous retrouver pour tourner de nouveaux épisodes a été très agréable. D'autres réalisateurs ont rejoint le plateau et apportent un souffle nouveau. Chacun arrive avec sa propre vision. La difficulté consiste à rester logique et à assurer la continuité de notre personnage, tel qu'il a été créé.
 
Conservez-vous le souvenir d'une scène en particulier ?
La scène où Chloé craque et avoue les raisons de son changement d'identité au commandant Pérac n'était pas évidente à jouer. Il fallait gérer la montée de l'émotion mais nous tournions sur les quais et le tournage était interrompu constamment par le passage des péniches ! Pourtant, j'aime les scènes d'émotion. J'y suis plutôt à l'aise. Finalement les séquences les plus difficiles à jouer sont celles tournées dans la DPJ. Nous devons arriver à faire vivre une scène en donnant essentiellement des informations sur les victimes et les potentiels tueurs.